Le 27 septembre 1963, l'Etendard IV piloté par Charles Bonderff s'écrasa en mer, évitant de peu une catastrophe en risquant de tomber sur les hôpitaux de l'Almanarre. Etendard IV | L'Étendard IV est un avion d'attaque léger construit par Dassault et destiné à être embarqué à bord des porte-avions Foch et Clémenceau. Construit à 90 exemplaires, mis en service de 1962 à 2000 dans la Marine nationale française, il participa à certains conflits : Liban, Kosovo, Yougoslavie. Photo JP Joncheray | Caractéristiques
Constructeur |
Dassault Aviation |
Mise en service |
1962 |
Premier vol |
21 mai 1958 |
Retrait |
2000 |
Envergure |
9.6 m |
Longueur |
14.53 m |
Hauteur |
4 .3 m |
Surface |
29 m² |
Massse à vide |
5900 Kg |
Masse pleine charge |
10200 Kg |
Vitesse maximimun |
1100 Km/h |
Plafond |
15500 m |
Rayon d'action |
600 Km |
Réacteur |
SNECMA Atar - 4400Kg de puissance |
Armement Interne |
2 canons de 30 mm |
Armement externe |
1300Kg de charge (bombes, missiles, etc..) |
Nombre produit |
90 |
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| L'accident | Le 27 septembre 1963, l'Etenard IV piloté par le premier maître Charles Bonderff de l'escadrille 15F, lors d'un vol d'entraînement à la navigation à basse altitude, s'abîme en mer en évitant de peu une catastrophe. Son réacteur explosa en partie en vol dû à une rupture d'un aubage de compresseur. L'avion, quasiment incontrôlable, se dirigeait sur les hôpitaux de l'Almanarre. La bravoure du premier maître, malgré la chute de l'appareil, dirigea l'avion sur le golfe de Giens, attendant le moment ultime pour s'éjecter. Deux témoins assistèrent à la scène surréaliste et portèrent assistance au pilote à l'aide d'une barque. L'épave de l'avion a été repêchée, du moins partiellement, les travaux ayant été abandonnés par la marine pour cause de mistral. |
| L'identification | | C'est lors d'une plongée loisir que nos plongeurs sont tombés sur des débris d'un avion. Un long et fastidieux travail d'identification débuta. Le golfe de Giens se situant à proximité d'une base aéronavale, ajouté au fait que le conflit de la seconde guerre mondiale ait procuré des épaves, cela donne un large éventail de possibilités pour la détermination de l'avion découvert courant avril 2010. Après un travail méticuleux, les plongeurs archéologues de l'AREVPAM ont entrepris de scruter chaque morceaux de tôle quelque soit son aspect. Souvent, les indices se révèlent dans les endroits anodins, le plus petit débris n'étant jamais sans intérêt. De ce travail ressort une série de numéros, puis une recherche internationale auprès de musées, spécialistes et passionnés que nous ne remercions jamais assez, les numéros parlent enfin... nous sommes en présence de l'Etendard IVM ayant coulé ce fameux 27 septembre 1963.
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